Diverses formes de tromperie au Camp de Travail pour Femmes de Changchun dans la province de Jilin

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"...Cependant, en même temps qu’avait lieu la fête du feu de camp, ces pratiquants de Dafa determinés et insoumis étaient places sur des instruments de torture, forcés à se tenir debout douloureusement, et menottés à l’intérieur de petites cellules sombres et à s’asseoir sur un sol glacé et écouter une chanson qui diffamait Dafa. » - Auteur ***

Je suis une pratiquante de Dafa, j’ai été illégalement détenue au camp de travail pour femmes de Changchun deux fois parce que je croyais fermement en Dafa.

Lorsque des cadres supérieurs sont venus inspecter le camp de travail, les gardes nous ont dit immédiatement d’arrêter le travail et de nous cacher sous nos lits. Puis ils ont commencé à nettoyer les chambres. Ils ont demandé aux pratiquants qui n’étaient pas en bonne santé d’aller directement se coucher en leur disant « Comme le gouvernement vous traite bien ! » Mais, une demie heure après l’inspection, ils ont hurlé, « Levez vous maintenant et allez travailler ! »

Une fois où les cadres supérieures venaient contrôler, les gardes du camp de travail ont caché tous ces pratiquants qui avaient été torturés dans un bâtiment d’entreposage à l’écart, menottant leurs mains et leurs pieds et leur fourrant des chaussettes sales dans la bouche. Certains pratiquants ont été conduits dans une grande pièce où ils ont regardé un film. Une toute petite proportion de gens – ceux qui pratiquaient jadis mais avaient renié Dafa sous la pression – ont été laissés dans la pièce, faisant semblant de lire confortablement toutes sortes de livres et de journaux. Les sols propres et les lits bien faits ont été préparés sur le champ pour l’inspection. Des photos ont été prises du coin qui venait juste d’être nettoyé. Les policiers ont même demandé aux détenus dans le camp de travail d’apprendre la danse Disco. Lorsque des gens hauts placés sont attendus pour un contrôle, alors tout le monde doit arrêter de travailler et sortir danser le Disco, ils ne laissent pas les pratiquants dormir même après minuit passé, et ils les forcent à se tenir debout contre le mur.

Les gardes amenaient parfois de la nourriture de chez eux et récompensaient ceux qui dénonçaient Dafa. Ils induisaient ces personnes « transformées » à dire du bien des policiers devant la caméra en leur donnant de petits bénéfices. Si une personne « transformée » réalisait ce qui se passait et refusait, les gardes l’assaillaient avec des instruments de torture. On peut voir si clairement leur hypocrisie dans ces moments là.

Il est arrivé que les gardes disent à tous les détenus de jouer à des jeux. Quelquefois une équipe était choisie pour participer à un feu de camp, et les gardes chantaient et dansaient avec les détenus. Les gardes prenaient alors des photos et s’en servaient pour prouver qu’ils « traitent les détenus avec la » bonne influence de l’éducation.

Pourtant, en même temps que le feu de camp avait lieu, les pratiquants déterminés et insoumis étaient placés sur des instruments de torture, forcés à se tenir péniblement debout, ou étaient menottés dans de petites cellules sombres et forcés à s’asseoir sur le sol glacé à entendre des chansons qui diffamaient Dafa.

Les policiers forcent tous les pratiquants, qu’ils soient jeunes ou vieux, à travailler continuellement 17 à 18 heures par jour, mais la police force ceux qui sont « transformés » à écrire sur un registre qu’ils « travaillent 8 heures par jour, font des siestes dans l’après midi, et ne travaillent ni le samedi ni le dimanche. » puis à signer leurs noms. Quelque fois la police utilise les personnes « transformées » et ces pratiquants qui renoncent à Dafa par peur de la torture pour organiser une « réunion familiale » à grande échelle. Ils choisissent dans ce groupe les gens qui ont le plus haut niveau d’éducation et leur font écrire des articles louant le camp de travail pour les lire à la réunion. Les membres des familles qui ne connaissent pas la vérité sont ainsi habituellement touchés par l’atmosphère de bienveillance superficielle et les mots agréables. Les gardes au camp de travail passent souvent de façon intermittente une chanson appelée « Dévotion avec amour », et trompent ces familles qui ne connaissent pas la vérité. La famille est induite à accepter les choses horribles que fait la police et devient ainsi hostile envers le Falun Gong.

Ce sont mes expériences personnelles. C’est ce à quoi j’ai assisté qui s’est passé avant 2002. J’ai écrit cet article pour aider les gens dans le monde à réaliser que les show télévisés fabriqués en Chine continentale pour diffamer le Falun Gong ne sont pas la vérité. Ces scènes sont créés de la manière que je viens de décrire et sont entièrement fausses.


Version chinoise disponible à
http://www.minghui.org/mh/articles/2003/10/21/59110.html

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