Détails sur la manière dont la pratiquante de Dafa Mme Chen Yuqing, originaire du Comté de Weiyuan, dans la Province du Sichuan, a été enfermée dans un hôpital psychiatrique et torturée

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22 septembre 2003

Mon nom est Chen Yuqing; j’ai cinquante deux ans et je suis pratiquante de Falun Dafa. Je vivais rue Hedong, à Yanling, dans la Province du Sichuan et travaillais à l’Association des Ouvriers Agricoles Indépendants du Conté de Weiyuan. J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en octobre 1998. Le 13 janvier 2000, dans le respect de la Constitution chinoise, je suis allée au Bureau de Pékin pour les Lettres et les Visiteurs faire appel pour le Falun Gong. Quand je suis rentrée, j’ai été détenue pendant 14 jours, et depuis on ne m’a donné que 200 Yuan par mois pour vivre. En février, le Poste de Police de Chengdong du Conté de Weiyuan m’a forcée à assister à une séance de lavage de cerveau qui a duré deux mois. Durant la séance, mi-mars, mes employeurs du Département de l’Industrie et du Commerce du Conté de Weiyuan ont vu que le lavage de cerveau n’avait aucun effet sur moi, ils m’ont donc envoyée à l’Hôpital Psychiatrique de Zigong. Mais l’hôpital a refusé de me prendre. Aussi loin que l’on puisse remonter, il n’y a jamais eu de cas de maladie mentale dans ma famille, ni chez celle de mon mari.
Le 10 avril 2000, même si ma famille avait expliqué plusieurs fois que je n’avais pas de maladie mentale, mes employeurs ont menti pour me forcer à aller à l’hôpital psychiatrique municipal Ziyang, dans la Province du Sichuan. Ils m’ont dit que je devais y aller pour une simple visite médicale, mais aussitôt que j’ai passé la porte de l’hôpital, ils m’ont enfermée. Des infirmières ont pris ma température et vérifié mon pouls, ils n’ont rien vu d’anormal. L’après midi, sans qu’aucun docteur ne m’ait examinée, plusieurs personnes de l’hôpital m’ont tirée par les mains et par les cheveux, ils m’ont tirée par l’arrière et m’ont forcée à m’allonger sur un lit d’hôpital. Ils m’ont attaché les deux mains et le torse; ensuite ils m’ont fait une perfusion intraveineuse. Après la transfusion, ils m’ont laissée attachée, même quand j’avais besoin d’aller aux toilettes. Je devais faire mes besoins sur le lit, dans une bassine que me donnait un patient malade mental. J’étais ainsi attachée pendant 16 heures par jour. En même temps, ils me forçaient à prendre des poignées de médicaments trois fois par jour. J’avais de violentes réactions aux médicaments et aux perfusions; j’avais la nausée et une envie de vomir. La plupart du temps j’avais des vertiges. J’avais perdu la force dans mes mains et dans mes pieds et ne pouvais plus marcher, je perdais aussi la mémoire. Progressivement j’ai oublié les Hong Yin (un recueil de poèmes de Maître), que j’avais mémorisés et savais réciter par cœur.

Personne ne s’est occupé des effets secondaires que j’avais. Je ne pouvais parler qu’aux patients. Quand on me détachait et que j’allais aux toilettes je m’évanouissais. Je tombais souvent parce que j’avais des vertiges. C’est ainsi que j’ai cassé mes deux dents de devant et mes lèvres étaient entaillées et tuméfiées. Suite aux effets secondaires, sous l’effet des médicaments que l’on m’injectait, mon corps était couvert d’œdèmes et mon visage était enflé. Mes yeux ont aussi gonflé et je ne voyais plus clair. L’hôpital a fini par réduire ma dose de médicaments de moitié; Ils ont arrêté les perfusions après trois jours. Ma famille a beaucoup insisté pour me ramener à la maison, mais l’hôpital a refusé leur demande en prétextant que mes employeurs m’avaient placée là et que c’est eux qui avaient l’autorité de me relâcher. Après plus de vingt jours, quand ma famille a vu que j’avais été torturée au point d’être méconnaissable, ils m’ont persuadée d’écrire deux phrases contre ma volonté pour pouvoir me sortir de ce sinistre refuge. J’ai été obligée d’écrire : "J’ai changé d’avis, j’arrête de pratiquer le Falun Gong". Ma famille est allée montrer ce que j’avais écrit à mon entreprise et leur a demandé de me reprendre. Même ainsi, l’entreprise a refusé de me reprendre. Après que de nombreuses personnes l’aient demandé plusieurs fois, l’entreprise m’a finalement reprise le 11 mai (un mois plus tard). A l’époque, cela faisait une semaine que je n’avais pas dormi; on peut même dire que je n’avais pas dormi une seule minute cette semaine là. Je souffrais de constipation, mes mains et mes pieds étaient raides et je n’arrivais pas à les bouger. Je ne pouvais même pas suivre un petit enfant en train d’apprendre à marcher. Je n’ai retrouvé la santé que très lentement. Cela a mis 6 mois pour que je récupère suite aux tortures que j’avais endurées.

Le lendemain de mon retour, j’ai demandé à mes employeurs de me rendre la soi-disant "déclaration de garantie" que j’avais écrite contre ma volonté, quand j’étais désespérée. Dans un cas similaire, un autre pratiquant de Falun Gong avait été licencié sans raison. L’entreprise avait aussi menacé de me renvoyer. J’ai été ferme en leur disant que je n’arrêterais jamais de pratiquer le Falun Gong. J’ai été renvoyée sur le champ.

Le 19 janvier 2001, mes employeurs et les policiers pervers du Poste de Police de Chengdong ont continué à me persécuter. Comme ils ne m’ont pas trouvée ni chez moi ni au travail, ils ont monté un coup pour me coincer. Ils ont placé des documents de clarification de la vérité derrière une étagère de documents à mon bureau, et ils ont utilisé cette excuse pour me condamner arbitrairement aux travaux forcés pendant un an et demi sans même que j’aie été jugée. Ils m’ont aussi licenciée de mon entreprise.
Personnel responsable et agence impliquée dans la persécution:

Département de l’Industrie et du Commerce du Conté de Weiyuan:
86-832-8222138 (bureau), 86-832-8238937(bureau)
Guo Shunwen: ancien chef du Département de l’Industrie et du Commerce du Conté de Weiyuan Secrétaire du Parti. En 2002, il a été transféré au District de Dongxing de la ville de Neijiang et nommé chef adjoint pour le Département de l’Industrie et du Commerce du district.: 86-832-8223358 (domicile).

Liu Jinquan: Ancien chef du Département de l’Industrie et du Commerce du Conté de Weiyuan: 86-832-8225977.
Numéro de téléphone des policiers du quartier de Chengdong pour le poste de police municipal de Yanling, dans le Conté de Weiyuan: 86-832-8100882
(parce que je perdais la mémoire à l’époque, je n’ai pas pu me souvenir des informations sur les médecins et les infirmières qui m’ont persécutée à l’hôpital de Ziyang.)


Version chinoise: http://www.minghui.org/mh/articles/2003/9/23/57814.html


Traduit le 13 octobre 2003 :
Version anglaise disponible à
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2003/10/12/41201p.html

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