La grave persécution du pratiquant Monsieur Zhou Jiangang à la prison de Qinduankou, province du Hubei

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Emprisonné pour avoir clarifié la vérité

Zhou Jiangang, qui vivait sur la route de Zhongshan, ville de Wuchang, a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997 et ses relations familiales qui étaient rompues sont devenues harmonieuses. Quand la persécution du Falun Gong a commencé en 1999, Zhou Jiangang a validé Dafa en clarifiant la vérité. Pour ceci, les autorités l'ont arrêté et l’ont persécuté à plusieurs reprises et il a été finalement condamné à 10 ans d'emprisonnement.

Battu à en être invalide

Zhou Jiangang a été placé dans l'équipe de surveillance stricte à la prison de Qinduankou. Le 25 avril 2006, Zhou Jiangang, menotté et attaché, a été forcé de se tenir face à un mur. Xiao Weihua, un fonctionnaire de la section administrative de la prison, Qin Lin, directeur adjoint de l'équipe de surveillance stricte, et d’autres membre de l’équipe ont alors ordonné aux prisonniers, Wang Zhonghuan et d'autres de frapper Zhou Jiangang par derrière avec des objets lourds. En conséquence ses sixième et septième vertèbres ont été fracturées de manière complexe. Il est resté au sol sans connaissance.

Mises en scènes pour dissimuler les crimes

Pour dissimuler leurs crimes, les gardiens de la prison ont monté la scène suivante : ils ont mis un seau sur le sol et ont raconté que Zhou Jiangang était monté sur le seau pour atteindre des objets sur le niveau supérieur d'une couchette et qu’il était tombé accidentellement. Les gardiens se sont alors rendu compte que le mensonge serait sans fondement car tomber accidentellement ne pouvait pas provoquer des fractures compliquées. Alors, ils ont inventé une nouvelle histoire, ils ont dit que Zhou Jiangang ne pouvait pas supporter l'équipe de surveillance stricte, et qu’alors il avait sauté du haut du lit, se rompant les vertèbres de manière complexe.

Connivence pour tuer la victime

Après les coups du 25 avril, les fonctionnaires de la prison ont emmené Zhou Jiangang à l'hôpital de Tongji. Pour éluder la responsabilité d'un homicide possible, les fonctionnaires ont inventé plusieurs versions. Ils ont affecté Yan, le Chef de l'équipe de surveillance stricte et cinq gardiens de prison à la garde de Zhou Jiangang, qui avait déjà perdu conscience, ils l’ont surveillé vingt-quatre heures sur vingt-quatre pour l'empêcher de révéler les persécutions. Selon un témoin, quand Zhou Jiangang se remettait à l'hôpital, on pouvait voir sur son dos des contusions noires et sur ses cuisses des marques de coups violents.

Quand l'état de Zhou Jiangang s’est stabilisé, son esprit n'était toujours pas lucide, la prison n’a pas perdu de temps et a envoyé une gardienne et deux gardiens de prison pour le filmer. Ils l’ont manipulé afin qu’il réponde à leurs questions selon leur plan. Les gardiens ont dit à Zhou Jiangang et à sa famille que s’ils répondaient selon les conditions de la prison, Zhou Jiangang serait libéré et recevrait un traitement à la maison, et que s’ils s’opposaient, les conséquences seraient graves.

Ils ont ainsi contraint Zhou Jiangang et sa famille à signer et à poser leurs empreintes digitales sur un document intitulé, la « punition de Zhou Jiangang pour sa tentative de crime et de suicide. » Les gardiens ont fait ceci pour éviter leur responsabilité et pour dissimuler les détails de la violence commise. En fait, Zhou Jiangang et sa famille ignoraient que selon la loi, ceux qui se blessent intentionnellement n'ont aucun droit au traitement médical en dehors de la prison ou à la maison, les gardiens ont donc prévu cette astuce pour empêcher Zhou Jiangang de recevoir un traitement en dehors de la prison. Ils ont également voulu maintenir Zhuo Jiangang dans la prison pour s'assurer qu'il mourrait, s’assurant ainsi que leurs crimes seraient cachés. Ainsi, ils étaient prêts à assassiner pour cacher la persécution.

La prison a également exigé que l'épouse de Zhou Jiangang ne dise rien à leur enfant et à son père âgé au sujet du handicap de Zhou Jiangang provoqué par les coups brutaux. L'un d'entre eux a même fait pression sur l'épouse de Zhou Jiangang pour qu’elle divorce. Zhou Jiangang a seulement trois parents vivants. Son épouse, sa fille et son vieux père. (Sa mère est morte misérable à cause de toutes les douleurs infligées à leur famille pendant les années précédentes). Les fonctionnaires de la prison ont essayé d'empêcher le monde extérieur d'apprendre comment Zhou Jiangang avait été persécuté. Le personnel de la prison tient actuellement Zhou Jiangang en isolement, et ils n’autoriseront aucune visite des parents ou aucun traitement médical en dehors de la prison. Ils craignent d'être exposés.

Intensification de la persécution

Après que Zhou Jiangang et sa famille aient signé le document, les gardiens de la prison ont révélé leur véritable intention. Ils ont réduit les rations de nourriture de Zhou Jiangang et l'ont transféré à l'hôpital de la prison de Hongshan le 1er juin 2006, interdisant toutes les visites des parents. A l'hôpital de la prison de Hongshan, son traitement médical a été arrêté. A ce moment-là, Zhou Jiangang ne pouvait que prendre un peu de nourriture liquide, il était à peine conscient, et il ne bougeait que ses yeux et sa bouche. Il ne pouvait pas se soulager. C'était l’été et Zhou Jiangang a développé des escarres partout puisqu'il ne recevait aucun soin.

Plus tard, quand les médias d'outre-mer ont exposé la persécution de Zhou Jiangang, les fonctionnaires de la prison ont eu peur et l'ont renvoyé à la prison de Qinduankou pour l'isoler encore plus. Ils l'ont mis dans une cour pour la surveillance des prisonniers qui avaient montré des intentions suicidaires, il y était observé vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Ils se sont également assurés que personne ne pouvait approcher Zhou Jiangang, excepté le docteur de la prison et de plusieurs prisonniers qui étaient affectés pour le surveiller. Ils avaient écrit des garanties qu’ils ne révéleraient rien sur Zhou Jiangang.

Zhou Jiangang a été persécuté presque à mort, et ses pieds ont été même attachés pour l'empêcher de se déplacer. Les prisonniers et les gardiens qui avaient une conscience ne pouvaient pas s’empêcher de pleurer en parlant de la douleur de Zhou Jiangang.

Traduit de l’anglais en Suisse le 25 avril 2007

GLOSSAIRE

Version chinoise disponible à :
http://www.minghui.org/mh/articles/2007/2/13/148862.html

Traduit de l'anglais de :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2007/2/28/83088.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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